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Description
Maa dada yo...

province of Yamadera, Japan

loup, y es tu?...
pas encore!....

Mamiya RB67 Kodak TMY 120 400 asa
story:

"Premières pluies
Les premières images qui me viennent à l’esprit lorsque je songe à mon enfance ont la beauté d’une saison japonaise, le Tsuyu, saison des pluies qui coïncidait avec celle des prunes, gorgées juteuses douces et sucrées.
Au cours de cette petite mousson nous partions à travers marécages avec ma sœur, les pantalons remontés à mi-cuisses, un long bâton chacun dans les mains auquel nous avions attaché un filet que nous destinions à notre loisir favori : La chasse à la grenouille.
Si « les grenouilles montèrent et recouvrirent l’Egypte », nous réservions chaque année à ces dernières un châtiment plus grand encore, chasseurs redoutables, les grenouilles s’amassaient au fond de nos filets, innombrables infortunées. Nous faisions des prouesses et notre mère passait ses journées à cuisiner ces prouesses-là.
Alors c’est ainsi, tout ceci dans mon esprit s’agglutine et se confond avec la lumière du Tsuyu, les peaux de grenouilles, nos filets blancs, la chaine de montagnes du Chugoku et le sourire de ma mère.
C’est dans ce décor que le monde a commencé pour moi, l’endroit et l’envers, la lumière et l’ombre, l’eau stagnante de nos marécages… c’est là précisément que je les rencontrai pour la première fois.
En définitive ça a débuté comme ça."

kindly featured by [link]

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Maa dada yo...

province of Yamadera, Japan

loup, y es tu?...
pas encore!....

Mamiya RB67 Kodak TMY 120 400 asa
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"Premières pluies
Les premières images qui me viennent à l’esprit lorsque je songe à mon enfance ont la beauté d’une saison japonaise, le Tsuyu, saison des pluies qui coïncidait avec celle des prunes, gorgées juteuses douces et sucrées.
Au cours de cette petite mousson nous partions à travers marécages avec ma sœur, les pantalons remontés à mi-cuisses, un long bâton chacun dans les mains auquel nous avions attaché un filet que nous destinions à notre loisir favori : La chasse à la grenouille.
Si « les grenouilles montèrent et recouvrirent l’Egypte », nous réservions chaque année à ces dernières un châtiment plus grand encore, chasseurs redoutables, les grenouilles s’amassaient au fond de nos filets, innombrables infortunées. Nous faisions des prouesses et notre mère passait ses journées à cuisiner ces prouesses-là.
Alors c’est ainsi, tout ceci dans mon esprit s’agglutine et se confond avec la lumière du Tsuyu, les peaux de grenouilles, nos filets blancs, la chaine de montagnes du Chugoku et le sourire de ma mère.
C’est dans ce décor que le monde a commencé pour moi, l’endroit et l’envers, la lumière et l’ombre, l’eau stagnante de nos marécages… c’est là précisément que je les rencontrai pour la première fois.
En définitive ça a débuté comme ça."

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